  |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
Guillaume Aubry
| 2010 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Guillaume Aubry est un artiste heureux.
(...) Est-ce parce que sa pratique de l’architecture lui permet de ne pas être frustré du faire et de l’objet, que son art se fait non objectuel, voire immatériel ?
C’est en se penchant sur le potentiel narratif d’un espace, d’un lieu, qu’il envisage le meilleur scénario possible. Artiste sans atelier, il pense ses créations dans un café ou ailleurs, utilisant les matériaux qu’il trouvera in-situ, puis confie à des équipes leur réalisation. Maître d’oeuvre en toutes circonstances, c’est l’activation subtile de l’espace qui l’intéresse.
Heureux ? Heureux lorsqu’il voyage… Un an à Tokyo où il suit un cycle sur la sociologie urbaine, puis deux à Pékin dans un village d’artistes. Il vit en résidences, ici ou là. Se mettre dans cette sorte de danger qui consiste à ne pas être chez soi pour élaborer sa réflexion.
Heureux ? Parce qu’il aime avant tout travailler avec d’autres. Constituer des équipes, les collaborations en bonne intelligence, l’entente avec un collectif d’artistes, le lien amical ou simplement générationnel, la convivialité. Générer une émulsion, un échange, font que selon lui, la pièce garde au final la mémoire de la rencontre…
Pascale Geoffrois, extraits de l’article « Process » pour les éditions All, juin 2010. |
 |
|
|
|
|
|
|
 |
 |
 |
 |
 |
|